Pour regarder les étoiles faiblement lumineuses et donc invisibles à l’œil nu, on utilise des télescopes. En regardant dans le télescope, on ne peut voir qu’une toute petite partie du ciel à la fois, et il est difficile de tomber directement sur une étoile. On aura d’autant plus de chance d’observer une étoile si on regarde dans une constellation, c’est à dire une zone où les étoiles semblent très rapprochées.
Comme les étoiles, les galaxies et de multiples objets de l’espace qui nous envoient des rayons lumineux et nous permettent ainsi de les voir en utilisant nos yeux ou des télescopes, ces étoiles, ces galaxies, et même les trous noirs, nous envoient des ondes gravitationnelles. Mais contrairement à la lumière, qu’on appelle aussi onde électromagnétique, nous ne sommes pas sensibles aux ondes gravitationnelles car elles sont trop faibles pour être perceptibles.
Alors comme les télescopes qui permettent de voir la lumière trop faible pour nos yeux, on a construit des appareils permettant de ‘voir’ les ondes gravitationnelles invisibles pour nos sens. Ces appareils sont appelés interféromètres géants.
Le détecteur d’ondes gravitationnelles cherche actuellement dans des directions prises au hasard en espérant trouver des ondes gravitationnelles. Mon travail a consisté à donner une logique à ce balayage aléatoire des points du ciel, en déterminant les directions d’observation qui sont le plus riches en sources d’ondes gravitationnelles. Comme une carte des constellations conseille l’astronome dans l’orientation de son télescope, ma carte oriente les astrophysiciens dans l’orientation de leurs interféromètres.
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